La lumière était si parfaite de Carène Ponte en Tunisie

Résumé

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point?? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui a fauché sa mère avant l’heure. Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main.

"Quand on est vraiment heureux, on n’a pas besoin de puiser chaque jour un peu plus au fond de soi pour réussir à se lever le matin, on ne pleure pas pour un oui ou pour un non."

Une belle évolution de plume

Quel est le dernier roman que vous avez lu, où dès la première page, vous saviez que vous alliez le dévorer ? La lumière était si parfaite a eu cet effet sur moi. Premier roman de l’autrice publié aux éditions Fleuve, c’est également mon préféré de Carène. On sent une réelle amélioration de son style et de sa plume entre son passage de Michel Lafon à Fleuve. Il y a moins de lourdeurs, moins d’exagérations, plus de profondeur et d’émotions. Le tout sans perdre cette pointe d’humour, ces touches drôles qui sont sa marque de fabrique. Je me suis vraiment attachée à Megg, sa personnage principale. Je me suis sentie très proche d’elle et de sa problématique de couple.

A travers les protagonistes on aborde des thématiques comme la parentalité, le deuil ou l’amitié. Et à travers Lalie, la remise en question de son rapport à l’autre, à soi-même, au corps et à la solitude. C’est une adolescente dont j’ai beaucoup aimé le traitement du personnage. Mais mon préféré était Malone, qui incarne cette touche de fraîcheur et d’innocence d’enfant dans le roman, à l’image de Romy en tant qu’adulte. A côté de ça, il y a aussi la découverte du secret parental qui blesse, parce qu’on s’approprie l’histoire des êtres que l’on aime, et j’ai profondément aimé cette partie de l’histoire. Bref, j’ai vraiment adoré La lumière était si parfaite et j’espère avoir l’occasion de lire ses prochains romans !

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