Winter Flora Peony

Résumé

Rien ni personne n’atteint l’hiver. Si froid et figé, Winter représente sa saison à la perfection.
Pourtant, derrière sa façade de statut de glace, l’aîné des Vivaldi cache un amour inconsidérable pour sa famille. Il ne laisse aucun ennemi s’en approcher.
Comme Blanche Mandrani par exemple. Sœur de l’homme qui a détruit sa famille, mais également la meilleure amie de Summer.
Pourquoi la prennent-ils sous leur aile ? Alors qu’elle est la sœur du diable en personne. Celui qui a détruit sa sœur.
Blanche cache bien son jeu sous ses airs innocents, mais heureusement que lui n’est pas aussi naïf que le reste des Vivaldi, bien trop gentil pour leur propre bien.
OK, il ne peut pas lutter contre l’avis général, il doit donc, à contrecœur, collaborer avec elle. Néanmoins, rien ne l’empêche de tout essayer pour la faire fuir ! Sa place est en enfer, auprès de ses congénères, qu’elle y retourne.

Ne dit-on pas que la haine et le désir sont proches ? Non ? Eh bien pourtant, Winter pourrait le penser, lui.

Ma note

5/5

La glace et le feu

Avec Sapotille des fabuleuses bougies littéraires Sapotille Candles, nous lisons la saga des 4 saisons. Alors, après Autumn cet automne, évidemment, c’est au tour de Winter cet hiver. J’avais été plutôt critique du premier tome, puisque les dialogues me semblaient manquer de naturel. Dans ce second récit, je n’ai plus du tout eu ce ressenti ! Est-ce parce que Winter est beaucoup moins loquace que sa petite soeur ? Ou parce que l’autrice prend confiance en sa plume ? Je ne saurai vous le dire, mais en tous cas, j’ai absolument adoré l’histoire de l’aîné des Vivaldi ! On y parle moins, mais ça chauffe quand même ! Et l’autrice se lâche en terme d’humour, et notamment de jeux de mots. Qu’est-ce que j’ai pu rire ! 

"Mon père m'a souvent répété que toutes les erreurs avaient un poids différent"

Un ennemies to lovers bien comme je les aime

Il se trouve que l’histoire est complète. Alors que nous comprenons immédiatement la position féministe et morale de Blanche, Winter se méfie. Et j’ai respecté son point de vue, honnêtement. Alors, il n’est pas très sympa, mais je n’arrivais pas à lui en vouloir. Je ne le trouvais pas exécrable non plus, même si parfois j’avais envie de l’insulter pour son manque de tact évident. Et lorsqu’il retombe dans ses vieux travers, également. Mais globalement, je n’ai eu que compréhension pour ces deux personnages super touchants. Cela dit, j’ai eu le sentiment que toutes les infirmières sont des baveuses, ce que j’ai trouvé exagéré par contre. Ok Winter est beau, mais c’est un point qui m’a chafouiné.  

Des thèmes trop peu abordés en littérature

Ce qui m’a le plus parlé, ce sont les thématiques abordées. Elles ne sont pas toutes révélées dans le résumé, je ne les aborderais donc pas ici, mais j’ai vraiment apprécié. Evidemment, on peut tout de même parler de la place du consentement dans ce tome, fortement mise en avant. Et de la notion d’adelphie, Winter prenant sa position d’aîné très au sérieux. Un peu trop peut-être, mais cela ne vient pas de nul part. En tous cas, à peine terminé, j’avais envie de me lancer dans la suite ! Mais il va falloir attendre le printemps pour découvrir Spring. Et surtout, l’été pour entrer dans la tête de Summer que j’adore ! En tous cas, Winter est le premier livre qui m’a donné envie de retourner au cirque depuis 20 ans. Pour vous dire… même The greatest Showman n’a pas réussi ! Alors franchement, c’est un 5/5 ! 

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