Mephisto

Résumé

Accusé de porter malheur, un chat noir est affublé du surnom de Méphisto, ce qui ne lui plaît pas du tout.

Ma note

5/5

Une belle réussite d'un duo à suivre

Dernier album d’halloween, même si nous sommes le 1er novembre ! Eh oui, comme je vais mettre les nouvelles chroniques en pause durant 2 semaines, je préfère prolonger les festivités. Ce qui m’a attiré chez Mephisto ? Le fait qu’il soit un chat noir. Et que sont récit soit porté par Bernard Villiot, que j’ai déjà lu grâce au Souffleur de rêves et au Vent taquin. C’est un auteur que j’apprécie beaucoup, mais aussi une maison d’édition que j’aime. Petit supplément : je découvre l’illustrateur Antoine Guilloppé. Et comme souvent, je vais me le noter pour découvrir sa bibliographie. 

"'D'abord un toilettage pour lisser mon pelage, puis quelques étirements pour rester alerte et fringant."

Des illustrations fabuleuses

Lorsque je dis que je vais découvrir tout ce qu’à fait un illustrateur, c’est évidemment toujours bon signe au niveau de ses dessins. Ici, Mephisto est un chat qui se balade dans un monde fait de noir et blanc. C’est inhabituel, et j’ai adoré les jeux de contrastes dans le graphisme. La construction est de celle que j’apprécie aussi : les illustrations sont toujours à droite et le texte reste sur la page de gauche. J’aime cette séparation qui permet d’apprécier chaque élément à sa juste valeur, comme dans Le voleur d’enfants

Un chat noir attachant

Evidemment, le texte m’a également touché. Mephisto est un chat noir, qui vit une vie de rejeté. L’album permet de contrer cette idée reçue du chat noir, qui porte malheur, très discriminante. C’est aussi une belle remise en question de ce que nous avons fait des chats, et comment nous avons érigés des classes sociales même dans la sphère de nos animaux de compagnie : les chats errants et les chats domestiqués. Sauf que l’écosystème a besoin d’eux, notamment dans les villes bâtis par les humains où les rongeurs prolifèrent. Mephisto permet d’apprendre aux enfants l’utilité de chaque être vivant dans notre environnement. Et c’est encore une fois une très belle réussite de Bernard Villiot ! Je vais donc continuer ma découverte de son oeuvre. 

4 commentaires

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