Un automne pour te pardonner de Morgane Moncomble

Résumé

Avocate en devenir, Camelia est passionnée de crimes non résolus. Ça tombe bien, Rory Cavendish, son ancien bourreau, vient de mourir mystérieusement. Le présumé coupable du meurtre, c’est lui.
Lou McAllister.
Le meilleur ami de Rory.
Le garçon qui l’a humiliée il y a dix ans et qu’elle n’a jamais oublié depuis.
Camelia saisit cette chance pour résoudre sa première enquête… et satisfaire sa soif de vengeance.

Lou a toujours été le mouton noir de sa famille, mais il ne s’attendait pas à finir en prison pour meurtre. Du jour au lendemain, le voilà abandonné par tous ceux en qui il avait confiance. La seule personne à pouvoir le sortir de là, c’est elle.
Camelia O’Brien.
La première victime de Rory.
La fille qu’il a blessée plus jeune et qui hante ses pensées depuis.
Lou est prêt à tout pour se faire pardonner ses péchés… et repartir de zéro.

Un fin de saison mitigée à laquelle je m'habitue

Je termine souvent mes saisons de lecture sur une note un peu en demi-teinte, et cet automne ne fait pas exception. Sans être une réelle déception, Un automne pour te pardonner ne m’a pas embarquée autant que je l’espérais. L’audio a été abandonné très vite, et même si la version papier passait mieux, je n’ai pas vraiment accroché aux personnages ni à leurs dynamiques. J’aime le sarcasme, j’aime le cynisme, mais j’ai du mal avec les personnages trop fiers qui refusent de reconnaître leurs torts. Ici, tout le monde fonctionne comme ça, et je n’ai pas réussi à m’attacher. Peut-être aussi parce que cet entre-soi privilégié a un côté assez inaccessible qui, pour moi, crée une distance.

"Au fond, qu'elles que soient nos motivations, chacun de nous est le méchant dans l'histoire de quelqu'un d'autre."

Cynisme, colère et vengeance

Je comprends pourtant pourquoi ce roman plaît. Ce sont des thématiques fortes,  basées sur l’humiliation et la revanche. Et je sais qu’à un autre moment de ma vie, j’aurais été captivée. J’ai aimé ce genre d’histoires, vraiment. Mais aujourd’hui je suis moins attirée par ce qu’il y a de pire chez les gens.

La romance arrive tardivement, l’ambiance dark academia domine largement, et le décor a tout ce qu’il faut. Édimbourg en automne, une université, un meurtre entouré de privilèges et de secrets. L’enquête m’a tenue en haleine juste assez pour que je reste curieuse… surtout parce que j’avais ma théorie. Et comme je l’ai deviné très tôt, et que c’était la bonne, l’impact a été plus faible. Quand la résolution arrive alors que le reste ne m’a pas suffisamment passionnée, je suis forcément un peu déçue puisque je n’ai même pas été surprise.

Une saga que je ne poursuivrai pas

J’ai cherché ce qui pourrait me pousser vers la suite, mais je n’ai pas trouvé. Les tomes suivants se concentrent sur les amies de Camélia, et ce premier roman n’a pas éveillé ma curiosité à leur sujet. Le style, un peu pompeux parfois, ne m’a pas non plus portée autant que prévu. Ce qui m’étonne, c’est que ce roman me marquera probablement longtemps… mais en me laissant relativement de marbre. Parce qu’en vrai, il reste assez original mais je n’ai ressenti aucune émotion pour autant. Je comprends son succès, vraiment. Mais pour moi, la saga s’arrête ici.

La saga Seasons

Les autres tomes de la saga Seasons :

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