Sur mesure à Ladenburg devant une machine à coudre

Résumé

Ce carnet de voyage retrace mon parcours de couturière autodidacte vers une garde-robe plus raisonnée. J’y partage les prises de conscience qui l’ont jalonné. Le pourquoi j’en suis arrivée là. Et le comment je m’en sors. Ma perception du corps et mon rapport à la mode. Celle qui va trop vite. Et celle qui ralentit.
Peut-être que ce livre sera le coup de pouce pour te lancer dans la couture. L’amorce de questionnements sur ta pratique, et la mode en général. Ou juste une histoire à découvrir. Celle d’une fille qui a emprunté la machine à coudre de sa mère, il y a 22 ans. Et qui, au fil de ses réflexions, a décidé d’arrêter d’acheter ses vêtements pour tous les coudre. Ou presque.
Au-delà d’un loisir, la couture est devenue un acte de résistance.

Parfait pour une transition saisonnière

Peut être que le passage à une nouvelle saison est le moment idéal pour découvrir Sur mesure, le carnet de voyage dans le monde de la couture de Virginie, vers une mode plus raisonnée. Cette semaine, j’ai switché mes chaussures d’hiver contre mes chaussures d’été. J’ai rouvert le placard à vestes, aussi. Tout comme le tiroir des pulls. J’adore l’automne, et c’est pour moi la meilleure saison pour se questionner, celle où je célèbre le renouveau. Bien plus que janvier où j’ai juste envie de cocooner ! Alors, forcément, j’ai été attirée par ce témoignage qui m’attend dans ma PAL depuis que je l’ai acheté à l’évènement des Copines bouquinent

"Au terme d'influenceuse, je préfère créatrice de contenu. A l'heure des réseaux sociaux, l'influence véhicule une image de superficialité et une forme d'emprise, d'incitation à consommer. J'attends d'un créateur de contenu à la fois authenticité, créativité et originalité ainsi qu'une contextualisation, pour nous guider dans nos choix."

Un cheminement personnel qui interpelle sur sa consommation

Les réflexions de surconsommation vestimentaire de Virginie deviennent forcément les nôtres, et en lisant je me suis rendue compte que je suis assez « responsable ». Notre référence à toutes les deux : Marie Kondo qui a aussi changé ma vie pour le tri. Les vêtements cristallisent quelque chose de plus profond. Cela touche à l’image, au regard, même à l’égo. Les trier, c’est se demander pourquoi on les a acheté. Ce qui pousse à réfléchir. Ainsi, depuis des années, je ne me suis pas dit « je n’ai rien à me mettre » car ma technique est toujours de préparer mes habits la veille. Je ne sais pas coudre (et ça ne m’attire pas) mais je remplace mes jeans seulement quand ils se déchirent (aux cuisses, coucou). Sur mesure est vraiment un livre sur ces réflexions-là : comment quitter l’engrenage infernal de la non-reconnaissance de nos corps par les designers de la fast fashion et les démarches que Virginie a entrepris pour résoudre sa problématique. C’est intéressant je trouve !

L'impulsion à la prise de conscience

J’ai aussi beaucoup aimé le concept de cost per wear ou coût par utilisation. Je le faisais déjà pour les objets de technologie comme un téléphone, un ordinateur, mais aussi des objets du quotidien comme des mugs par exemple. Je me suis toujours refusée à le faire pour les livres, par contre, j’avoue… mais je devrais m’y contraindre. Pour les habits je ne l’avais jamais envisagé alors que je devrais aussi essayer ! En tous cas, on sent qu’à aucun moment elle ne cherche à culpabiliser ceux qui ne le font pas (mais je le savais déjà sinon je n’aurai pas acheté le livre). Son objectif est d’en parler pour activer les conscience mais sans culpabilité : on fait tous comme on peut. Peut-être à donner du courage. À dire à celles qui ont envie de se lancer : tu peux le faire. Vas-y. Tu n’as rien à perdre à essayer, mais tout à y gagner ! Pour ma part, j’ai deux mains gauches et si j’ai déjà essayé de coudre, je n’y ai pas pris grand plaisir. La curiosité a été reléguée au fond du placard. Mais je me suis tout de même sentie concernée par ce témoignage.

Les livres de Virginie Guélin

Mes avis sur les autres romans de Virginie, à retrouver sur sa boutique Avril sur un fil :

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