Résumé

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines. La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro, au Brésil. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie. 

Ma note

5/5

Un coup de cœur intemporel

Lu en 2016 pour la première fois, puis relu en 2022, mon amour pour la saga Les sept soeurs, et pour ce roman, ne se laisse décrire. Lucinda Riley m’a absolument transporté dans son histoire, à deux reprises. Sa plume est douce, élégante, et j’ai ressentie tous les sentiments des personnages comme s’ils étaient miens. Et ces personnages, je les ai aimés ou détestés. Tous autant qu’ils sont, ils ont une place dans mon cœur.  Bien sûr, Maia est au centre de ce roman. Mais en nous parlant des autres sœurs, il y a comme un soupçon de promesse de la part de Lucinda Riley. Elle y reviendra en temps et en heure. Cela se confirme aujourd’hui, avec la parution du huitième tome qui se profile. C’est d’ailleurs la raison de cette republication d’article ! 

“Cependant, au travers de toutes les années que j’ai passées sur cette Terre, j’ai appris que pour chaque pomme véreuse, il y en a mille autres succulentes.”

La condition des femmes brésiliennes en 1928

Maïa est la sœur au centre de ce roman. Etant l’aînée, elle a une place particulière au sein de la fratrie. Elle a été la première à être adoptée, il va un peu de soi qu’elle soit la première à découvrir ses origines. Sa recherche l’emmène au Brésil, un pays que je connais très mal. Je dois l’avouer, je ne m’étais jamais vraiment intéressée à la culture de ce nouveau monde. Et pourtant, j’avais l’impression d’y être avec elle ! Au fil de ses recherches, Maia va découvrir l’histoire de son arrière-grand-mère biologique, Izabela. A partir de ce moment, le récit va se diviser en deux temps, entre les deux personnages. Maia en 2007, et Izabela en 1928. La condition de la femme au Brésil à la fin des années 20 y est ici tellement bien décrite qu’elle en est douloureuse.

Un premier tome qui résiste au passage du temps

Izabela est mon personnage préféré de ce roman. Je me suis tellement identifiée à elle, bien qu’elle vienne d’une culture totalement différente et d’une époque bien lointaine. Et pourtant, je l’ai aimé de tout mon cœur, je l’ai soutenu, j’ai presque pleuré avec elle. Au fil des pages, le dénouement se prépare, tout doucement. J’ai aimé être témoin de la découverte de ses origines, avec Maïa. Je l’ai beaucoup aimé aussi, même si elle me semblait un peu distante, surtout face à la fougueuse et jeune brésilienne. Ce qui est intéressant lorsqu’on relit un roman, surtout le premier d’une longue saga, c’est de voir si notre ressentie reste le même, si l’histoire résiste au passage du temps, et malgré ma lecture des 6 autres tomes, mon coup de cœur reste intact 

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