Les carnets de Cerise et Valentin Chamblain Neyret

Résumé

Valentin – tout comme Cerise, sa maman et le papa de Valentin – s’apprête à partir pour un long voyage autour du monde. Mais il n’a que sept ans et ce voyage lui fait un peu peur.
Pour tenter d’apaiser cette angoisse, Cerise et lui ont imaginé une histoire d’extraterrestres : dans la nuit du 18 août, Toloh-Tim a atterri dans le jardin. Il veut fuir une mission spéciale qu’il devait accomplir. Mais laquelle ? C’est ce que les agents spéciaux Cerise et Valentin devront découvrir.

Ma note

3.5/5

Une lecture en demi-teinte

J’ai eu la chance de trouver ce spin-off des Carnets de Cerise à la médiathèque ! En effet, je déteste ne pas pouvoir terminer une saga quand il me reste un tome à lire. Mais de base, je m’attendais vraiment à autre chose. Etant donné que Les carnets de Cerise et Valentin font suite au tome 5, cette chronique comportera quelques spoilers de la saga originale. Ici, je m’attendais vraiment à accompagner les deux enfants avec  leurs parents en tour du monde. Mais pas du tout. A la défense de la BD… je n’avais pas lu le résumé. Persuadée que j’allais adorer, j’y suis allée les yeux fermés. Mauvaise idée. Une fois cette déconvenue passée j’ai passé un bon moment, mais malheureusement, oubliable.

"On a tous un secret enfoui au fond de nous que l'on ne dit pas, mais qui fait ce que nous sommes."

L'imagination toujours au centre

Les carnets de Cerise et Valentin permettent à la jeune fille de passer du côté des adultes, du côté des confidents. On se concentre à présent sur le petit garçon. En fait, ce hors-série ne me semblait pas du tout indispensable, l’histoire de Cerise étant vraiment clôturée. Cela dit, cet album met joliment en avait l’imagination comme vecteur de fuite, mais aussi comme moyen de communication. On aborde ici les angoisses liées à un voyage de cet envergure. La dynamique familiale qui va en émerger est très douce. 

Pas inoubliable

Ce carnet m’a aussi surpris par sa construction. L’imaginaire et le carnet en lui-même prennent beaucoup plus de place que dans les autres tomes. Il y a, par conséquent, beaucoup moins de cases « classiques ». Le ton est aussi plus enfantin, mais il ne faut pas s’y fier, la psychologie des personnages reste profonde. En tous cas, Cerise a bien grandit et cette peau de grande sœur lui va très bien. Je suis triste que cette saga soit terminée, mais je n’ai pas trouvé ce tome indispensable. Je dirai même que j’aurai préféré m’arrêter sur l’émotion du tome 5. Dommage ! Ne me reste qu’à lire les autres BD de l’auteur et de l’illustratrice !

2 commentaires

  1. bonjour, comment vas tu? je connais les carnets de Cerise de nom car on les possède à la bib où je travaillais avant. mais je n’ai jamais lu. passe un bon mardi et à bientôt!

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