Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie au Real Alcazar de Séville

Résumé

Pauline, quittée par son mari Ben, se retrouve obligée de vivre chez ses parents avec son fils de quatre ans. D’abord abattue, elle décide de ranimer ce qui avait fait tenir sa relation avec Ben jusque là. En lui envoyant, chaque jour, le souvenir d’une histoire liée à leur rencontre, elle tente de rappeler à Ben, qui l’a peut-être oublié, qu’ils se sont aimés.

Initiation à l'autrice !

Je viens longtemps après la bataille, puisque Virginie Grimaldi a publié son premier roman en 2016, il semblerait. Je la découvre pour la première fois avec Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, que mon amie Stéphanie m’a offert il y a quelques temps déjà. (Oui, ok, ça se compte en années, ça va.) Comme pour Serena Giuliano, je n’avais pas plus d’attentes que ça, autres que de passer un bon moment, et je n’ai donc même pas lu le résumé. Je l’ai tout simplement posé dans ma valise direction l’Espagne. Et j’ai passé un très chouette moment ! Dés le prologue j’ai été surprise. Je ne m’attendais pas à la situation à laquelle je me suis retrouvée confrontée en tant que lectrice et d’emblée, j’ai eu envie de faire un câlin à Pauline. 

"Les diététiciens sont des arnaqueurs. Pour maigrir, il suffit de divorcer."

La famille explorée dans sa globalité

Parfait pour l’été, il se passe d’ailleurs durant les vacances scolaires estivales. Et Pauline se retrouve avec toute sa famille au bord de la mer. Alors, ce thème-là est très fort. Et son rapport à sa relation maternelle m’a beaucoup parlé, dans sa complexité. Mais comment en est-on arrivé là ? Cela m’a fortement intrigué et au delà de toute l’histoire de peine de cœur, c’est cette question qui a motivé ma curiosité. 

Parce qu’être au contact de sa famille, beaucoup, d’un coup, ravive les souvenirs de l’enfant en nous. Cette petite fille qui prend les actions de ses parents contre elle, parce qu’ils ne se sont pas pris le temps ou l’énergie de lui expliquer la situation ressort. Les difficultés familiales sont aussi d’actualité pendant ce congé, avec un papa anciennement alcoolique, ce qui a forcément un impact sur ses enfants. Même adultes. Cela m’a rappelé le roman de Matthew Perry, entre autres. Une relation mère-fille tendue aussi entre la mère et la grand-mère de notre protagoniste. Et puis les frères et soeurs, qui mériteraient à chaque fois un article entier. J’adore ce sujet-là, lorsqu’il est creusé comme ici. Encore plus lorsqu’il pousse à la remise en question. 

Une protagoniste principale très humaine

Et puis c’est un roman estival, il y a donc aussi de la fraîcheur et de l’humour. Je me suis retrouvée à sourire, malgré l’histoire de Pauline qui est touchante. Cela dit, je l’ai trouvé parfois un peu dure. Peut-être parce que la révélation est en apothéose, en tant que final, mais en chemin j’ai été parfois un peu perplexe face à ses réactions. C’est toujours un pari risqué de les expliquer après-coup. J’ai beaucoup apprécié Pauline tout de même, je précise ! Avec des thèmes forts comme le coming-out, la maternité et la parentalité au sens général ainsi que la famille qui est bien creusée, il y a de tout pour plaire à beaucoup de monde. Moi inclue ! J’ai passé un agréable moment avec Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, même s’il n’a pas été un coup de coeur. 

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