La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur

Résumé

C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l’arène, ce sera un combat à mort.

Ma note

5/5

Que de curiosité mêlée à de la crainte

Lorsque j’ai décidé d’acheter ce prequel à la trilogie Hungers Games, La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, j’avais un peu peur. En effet, j’ai dévoré la saga à sa sortie, j’avais donc 19 ans lorsqu’elle s’est terminée. A l’époque, c’était un coup de coeur, mais en serait-il de même 11 ans plus tard ? Eh bien, quelle belle surprise ! Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était parfait, cela dit. Tout simplement parce qu’il me manque quelques réponses. Mais la question « Comment Snow est-il devenu ce personnage odieux ? » trouve son dénouement. Je vais d’ailleurs revoir les films pour vraiment m’imprégner de l’ambiance. Et mettre un point final à son histoire, dans l’ordre chronologique.

"Ce n'est pas fini tant que le geai moqueur n'a pas chanté."

"La neige se pose toujours au sommet"

Découvrir Coriolanus m’a profondément travaillé. Je trouve que l’évolution de ce personnage est incroyable. Il me rappelait la dignité de nombreuses figures politiques, d’ailleurs. Globalement, j’ai trouvé tous les personnages incroyables, notamment Sejanus Plinth, mais aussi Lucy Gray. Ils sont si humains. Et tous, pourtant très différents les uns des autres, m’ont permis de faire un constat en particulier. C’est que les frontières entre bien et mal, entre égoïsme et altruisme, et enfin, entre vérité et mensonge sont très floues. 

Une interprétation audio aux petits oignons

C’est un exercice très difficile que d’écrire un prequel à une saga si plébiscitée depuis des années. Qui a, en plus, eu droit à une adaptation plus que correct, il faut le dire. Je me demande d’ailleurs si La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur sera à découvrir au cinéma ? Eh bien oui, dès novembre 2023 ! J’espère que l’interprétation sera aussi bonne que celle de Pierre-Henri Prunel, qui m’a raconté ce récit grâce à Audible. Ses intonations rendaient le suspens incroyable, et je n’ai pour ma part ressentie aucunes des lenteurs reprochées à la version papier. Il m’était à chaque fois difficile de m’arrêter. Cette histoire d’orgueil et de désillusion m’aura profondément touché, et je ne peux que la recommander pour ce mois de novembre

6 commentaires

  1. Il faut encore que je le lise, j’ai tellement aimé Hunger Games, j’ai un peu peur de ne pas retrouver tout ce que j’avais apprécié ^^

  2. Je l’avais lu à sa sortie vo (grande grande fane de la saga). Je compte bien me les re(re-re-re-re-re…)lire tous avant la sortie du film; j’ai tellement hâte !!!!!!!!!!!!

  3. Bonsoir Sorbet-Kiwi, je n’ai lu aucun Hunger Games mais j’ai vu tous les films. Ce « prequel » a donné une adaptation filmique très réussie (c’est celui que je préfère). Bonne soirée.

    1. Il se trouve que j e n’ai toujours pas vu le film ! Mais j’en ai très envie. D’ailleurs, un nouveau roman de la saga va sortir (les jeux de Haymitch en étant le sujet apparemment), un film sera donc très certainement adapté également !

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