L'herbier des fées
Résumé
L’herbier des fées est le carnet intime d’un éminent botaniste russe. Détaché du cabinet des sciences occultes de Raspoutine, en quête d’un élixir d’immortalité, ses recherches le mènent en forêt de Brocéliande, célèbre pour ses plantes médicinales et ses légendes. Ce qu’il découvre là-bas va bouleverser sa vie…
Ma note
Un album délicat pour adultes
Je continue ma découverte des albums de Benjamin Lacombe. Après Blanche-Neige cet hiver et Les amants papillons à la Saint-Valentin, j’ai cherché un album pour le printemps. Me voici avec L’herbier des fées en main. C’est une œuvre artistique qui transforme l’album en livre-objet magnifique. D’ailleurs, au moment de l’emprunt à la médiathèque, je n’ai pas pris conscience du résumé. Non, je l’ai pris pour sa beauté. C’est en fait une biographique fictive de Aleksandr Bogdanovich, un botaniste russe. Dans le même genre, je vous parlerai de Frida cet été, que m’a offert Juliette ! Il est donc plutôt pour adultes, en terme d’accessibilité.
"Moi, je sais maintenant que toutes nos connaissances passées, présentes et à venir ne sont rien au regard de ce que nous ne saurons jamais."
Un travail d'édition majestueux
L’herbier des fées est en fait le journal de ce botaniste fictif. Au fil des dates, la chronologie avance et Aleksandr fait des recherches dans la forêt de Brocéliande. Les pages défilent, et avec elles, de magnifiques illustrations de plantes, sur un papier très qualitatif. La beauté de l’objet réside aussi dans son travail éditorial. Papier claque, découpes, effets lettres et journal, L’herbier des fées est tout simplement magnifique.
Un herbier fantastique
Mais alors, pourquoi ce titre ? Entre fiction et réalité, les auteurs, puisque l’album est co-écrit avec Sébastien Perez, nous présentent des plantes. Et à ces fleurs sont associées des fées. D’une douceur et d’une beauté incroyable, j’ai été subjuguée par le format. En fond, la révolution russe gronde au loin. Et les champs de batailles français s’estompent sous les battements d’ailes des fées. L’expérience fait rapidement place à l’empathie, et l’affection a remplacé la curiosité. Un monde fabuleux s’offre à Aleksandr, et à nous par conséquent. En ouvrant L’herbier des fées, on n’a tout simplement pas envie de le refermer.
Il faudrait vraiment que je me laisse tenter par ces albums un jour !
Je ne peux que te les recommander, ils sont magnifiques !
bonjour, comment vas tu? je suis une grande fan de Lacombe. il a produit de superbes albums. j’aimerais tellement tous les avoir 🙁 passe un bon mercredi et à bientôt!
Je les emprunte à la médiathèque pour ma part, je ne ressens pas forcément le besoin de les avoir, mais je comprends ! Ils complètent joliment une bibliothèque.
Il faut vraiment que je le sorte de ma PAL !
Merci pour le rappel 🙂
Belle lecture à toi !