Gone with the wind Pierre Alary
Résumé
Scarlett O’Hara, jeune fille d’une riche famille d’Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s’écroulent, et de lourdes responsabilités s’imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d’amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu’elle porte secrètement depuis toujours.
L’arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur. Avec son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une œuvre prenante et magnifie ce récit intemporel.
Ma note
Une adaptation plus dynamique que l'autre
Lors de la foire du livre de Bruxelles l’an passé, j’ai vu Pierre Alary en conférence. Et il a si bien parlé de Gone with the Wind que depuis, je souhaite le lire. Un an plus tard, j’ai pu le découvrir grâce à la médiathèque ce qui me met en joie ! Alors, cette BD a-t-elle été à la hauteur de mes attentes ? Je dois dire que ma seule interaction avec l’original de Gone with the Wind, alias Autant en emporte le vent, a été le film. Devant lequel je me suis endormie tant il était long. Clairement, Pierre Alary propose une narration bien plus dynamique ! Je ne l’ai pas lâché du début à la fin.
"Dieu sait que les femmes mariées ne s'amusent jamais. Alors, veuve... Autant être morte... Ou mère."
Un voyage immédiat dans le passé des USA
Au départ, j’ai été un peu surprise par les illustrations. Ce n’est pas un type de graphisme vers lequel je me tourne d’habitude. Mais en quelques pages à peine j’ai été complètement happée dans le récit. C’est un vrai voyage dans le temps. Nous nous retrouvons propulsés aux USA du Sud, dans la région d’Atlanta. La plantation, les champs de coton, les habits des protagonistes. Femmes de la haute, esclaves, hommes et soldats, j’ai été vraiment prise dans le récit grâce au cadre posé par l’auteur-illustrateur. Parce que Gone with the Wind, c’est ça : une histoire de défaite et de gros changement historique.
Des personnages représentatifs de leur société privilégiée
Peu de gens ignorent le titre Gone with the wind. Margaret Mitchell a créé une oeuvre particulièrement marquante en terme d’histoire. Je dois dire que je suis très curieuse du tome 2, puisque dans ce tome 1, on ne parle pas du tout de la libération des esclaves. Mais on ressent pleinement ce que représentent Scarlett O’Hara et Rhett Butler. L’une est une jeunesse gâtée mais aussi une femme bridée par sa condition sociale et ce qu’elle doit renvoyer. Elle veut tout, puisqu’on lui a inculqué cette illusion qu’elle peut tout avoir, tout en la privant de libertés essentielles en tant que femme. Mais elle a la chance d’être née blanche et riche. Le contraste avec les esclaves est saisissant. Là où Rhett incarne toute la cupidité et la liberté d’esprit des Etats-Unis d’aujourd’hui. Forcément, je me réjouis de lire la suite, puisqu’à présent je veux savoir l’issue de l’intrigue !
J’avais beaucoup aimé cette BD, j’ai très envie d’avoir la suite 🙂
Pareil, j’étais a fond !
J’avais adoré le roman et bien aimé cette BD qui semble aussi t’avoir plu 🙂
Oui j’ai passé un super moment 🙂