Du feu de l'enfer au musée historique de Haguenau

Résumé

Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et soeur. Un jour, l’une des combines d’Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s’accumulent autour d’eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s’intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l’épreuve les liens du sang.

Une lecture votée pour un choix gagnant

Cela faisait des années que je n’avais pas lu Sire Cédric, mais sa présence au Festival Sans Nom, dont il était le parrain, m’a donné envie de replonger dans son univers. J’ai proposé Du feu de l’enfer au vote pour ma PAL d’Halloween sur Instagram, et il a gagné haut la main. Et je comprends pourquoi ! Ce roman, paru en 2017, dormait dans ma bibliothèque depuis tout ce temps, et il s’est révélé absolument addictif.

"Notre métier est très simple. Il consiste à additionner les preuves. Un plus un, tu peux l'aborder et le tourner comme tu veux, au final ça fait toujours deux."

Un rythme infernal

Je cherchais une lecture plus nerveuse pour mettre en pause La 25e heure, et Du feu de l’enfer a parfaitement rempli ce rôle. On retrouve ici tous les ingrédients typiques de Cédric Sire. On a du sang, du satanisme, des retournements de situation et une tension constante. L’histoire se déroule dans le sud de la France, en été, mais son ambiance sombre colle parfaitement à Halloween. Et la mention du Hellfire Club m’a fait sourire. Impossible de ne pas penser à Stranger Things en 2025 ! Chrissy wake up, I don’t like this, Chrissy wake uuuuup !

Une héroïne marquante

Manon est une final girl exceptionnelle, soit dit au passage. Thanatopractrice de profession, elle apporte une dimension originale et puissante à ce thriller. J’ai adoré la suivre, notamment dans sa relation avec son frère, que j’ai trouvé pleine de nuances. Le roman ne fait pas peur au sens strict, mais il tient en haleine du début à la fin. Le dénouement, complètement inattendu, est d’une logique implacable, c’était du grand art. S’il ne décroche pas un coup de cœur, c’est sans doute à cause de la tension romantique entre Franck et Manon, qui m’a renvoyé à L’âme du mal, même si ce n’est pas du tout le même registre et bien plus utile à l’histoire ici. Mais malgré cela, Du feu de l’enfer reste un excellent cru ! J’ai une mise à jour à faire dans sa bibliographie, clairement.

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