Celui qui chuchotait dans les ténèbres

Résumé

Des voix inquiétantes qui hantent les collines, de mystérieuses empreintes de pas, une grosse pierre noire gravée de hiéroglyphes à demi-effacés. Un professeur de littérature, passionné par les légendes et le folklore de la Nouvelle-Angleterre, découvre le secret d’étranges créatures dissimulées dans les bois obscurs et plonge dans un univers terrifiant.

Ma note

2/5

Des constats surprenants

Il se passe une chose assez surprenante dans les statistiques de mon ancien blog : Celui qui chuchotait dans les ténèbres est un des articles les plus consultés. Je ne me l’explique pas, et pourtant ! Si tu es là pour cet article en particulier, n’hésites pas à me le dire en commentaires ! Un article avec autant de lectorat mérite donc d’être visible sur le long terme. Alors le voici par ici.

Il se trouve que pour moi, l’aventure avec Lovecraft n’a pas été concluante. En tous cas, pas avec cette oeuvre-là, mais depuis, je n’ai pas osé retenter l’expérience. Pourtant, au départ, j’ai trouvé l’écriture agréable a lire. C’est d’une grande qualité littéraire, honnêtement. Et on sent que l’auteur est issu du début du XXème siècle, justement à travers cela. D’un autre coté, j’étais parfois un peu perdue. Déjà dans les trente premières pages, à cause du travail de mise en place du cadre. Dans la première partie, ce n’est donc que retranscription de lettres et de documents. Et je dois dire que j’ai trouvé cela plutôt soporifique.

En plus, je me suis rapidement rendue compte que ce texte fait clairement partie du genre de la science-fiction. Je n’apprécie pas du tout cet univers là, et encore une fois, je n’ai pas su entrer dans l’histoire pour cette raison. Alors que ce petit roman ne fait que 120 pages, je me suis retrouvée bloquée à la trente-huitième sans trouver la motivation de continuer.

"Je crois que je deviens fou. Tout ce que je vous ai écrit est peut-être un rêve ou un délire. C'est assez horrible jusqu'à présent, mais cette fois c'en est trop. Ils m'ont parlé la nuit dernière - de cette maudite voix bourdonnante, et m'ont dit des choses que je n'ose pas vous répéter."

De la science-fiction

De plus, je n’ai pas toujours tout compris, parce que Wilmarth et Akeley font assez régulièrement référence a Ctulhu, que je n’ai pas lu (et ne compte pas lire, du coup). Il me manquait très clairement des éléments à la compréhension du texte. Notamment sur les créatures. Mais finalement, je ne trouve pas que cela fasse une grande différence. Au niveau de l’ambiance en tous cas. Effectivement, c’est sombre, et mystérieux, et clairement approprié à la saison de Halloween. Cela dit, la science-fiction ne m’angoisse pas… Autant vous dire que je suis passée à coté de l’aspect terrifiant de Celui qui chuchotait dans les ténèbres, lorsque le récit change de registre.

Très peu pour moi

Je me dis finalement que je ne regrette pas d’avoir découvert cette histoire. Elle permet de tâter le terrain et de se rendre compte si on apprécie ou non l’auteur. Pour ma part, je sais que je ne vais pas me pencher d’avantage sur sa bibliographie. A moins que vous ayez des récits de sa plume à me conseiller qui ne soient pas du genre SF ? Je trouve que c’est important de le sous-ligner, pour éviter a des personnes comme moi qui apprécient un certain types de créatures mais pas du tout d’autres. J’aurai voulu du fantastique, en fait. Des fantômes, des monstres humanoïdes ou autre, mais pas d’êtres intergalactiques. Dommage.

J’ai été surprise par le genre, qui est clairement de la science-fiction, alors que je m’attendais à de l’horreur de type fantastique. Déception pour moi qui n’aime pas ce type de lectures, mais la qualité de l’écriture est indéniable. 

Cette chronique de Celui qui chuchotait dans les ténèbres a initialement été publiée sur mon ancien blog

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