Au-delà des nuages de Jenny Colgan à Denia

Résumé

Née dans une famille d’illustres pilotes des Highlands, Morag MacIntyre a toujours su qu’elle passerait sa vie dans les nuages : un rêve détruit par un accident traumatisant qui l’empêche désormais de monter dans un cockpit. Mais quand son grand-père malade lui demande de gérer MacIntyre Air le temps de son rétablissement, elle accepte de reprendre les commandes de Dolly, le vieil avion à hélice familial, pour assurer les livraisons dont dépendent les habitants d’un petit archipel au large de l’Écosse.

Malgré sa peur, elle renoue peu à peu avec la joie de voler, jusqu’au jour où une terrible tempête l’oblige à atterrir sur une île isolée qui compte pour seul habitant un ornithologue solitaire. Morag va devoir cohabiter avec cet homme bourru le temps que les secours arrivent. Et l’attente pourrait être très longue…

Retrouvailles avec Jenny Colgan

Cela faisait un long moment que je n’avais plus lu Jenny Colgan. Je crois que ma dernière découverte d’un de ses romans était La petite boulangerie du bout du monde. Ça remonte ! J’avais beaucoup aimé sa plume et je l’ai trouvé très douce. À part passer un bon moment, je n’avais donc aucune attente de ce roman. Ce qui fait que j’ai éclaté de rire lorsque j’ai lu l’avant-propos dans lequel l’autrice s’excuse d’emblée sur les inexactitudes techniques liées à l’aviation. Je ne lis pas des romans pour devenir experte en un domaine mais j’imagine que si l’on est pilote, il faut passer son chemin. 

Moi, ce que je voulais, c’était voyager. Et je l’ai lu pendant mes vacances en Espagne d’ailleurs, en me projetant déjà en Écosse l’année prochaine ! (Ce qui est un fait, je serai 10 jours dans le coin de Wick pour un mariage en juin 2025). Enfin, si l’on souhaite respecter les saisons, techniquement, il se passe au printemps. Mais je l’ai trouvé parfaitement adapté à l’été aussi puisqu’il s’agit de voyage. 

« Tout à un son, m’avait-il expliqué. Tout bourdonne. La nature n’est jamais silencieuse, mais généralement, on ne l’entend pas. »

Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre

Mais et l’histoire d’Au-delà des nuages, alors ? L’ensemble était bien parti, j’ai apprécié l’ambiance. Mais dès que Morag s’échoue sur l’île, je me suis moi aussi prise le déluge de la tempête en plein visage. Sincèrement, je l’ai trouvé ingrate et malpolie. Évidemment qu’il est normal de secourir une inconnue qui s’échoue sur une île, mais Gregor n’était ni désagréable ni bourru. Il le lui fait d’ailleurs très gentiment remarqué alors que je n’aurai pas eu sa patience. Si patient que je l’ai considéré nonchalant. Ce qui m’a tout autant agacé. Bref, pas un personnage pour rattraper l’autre et c’est un peu ballot lorsqu’il n’y en a que deux sur une île isolée ! Ce jeu du « je refuse de voir que tu es gentil et moi que tu es compétente » donne de sacrées longueurs au roman. 

Du positif, quand même

Bon, heureusement, cela s’améliore une fois que Morag se rend compte de son manque d’empathie et surtout qu’elle se met face à ses contradictions. Mais j’aurai tout de même aimé bien plus de remises en question de sa part. Sa prise de conscience semble naturelle, mais peu réfléchie. Et je n’ai pas apprécié le dénouement avec son frère. Tout ça n’est donc pas très encourageant, au final. Je ne peux pas dire que j’ai passé un super moment, puisque j’ai beaucoup roulé des yeux et que je l’ai même un peu insulté au passage. 

Mais il y a des choses que j’ai aimé : l’Ecosse. La nature. L’ambiance seule au monde. Gregor, la plupart du temps, aussi. Les descriptions des vols au dessus des îles, Au-delà des nuages. Ce n’est donc pas une catastrophe non plus ! Et si vous aimez les romans un peu mélodramatiques vous allez adorer ! Ce n’est juste pas trop mon cas, mais après tout, il en faut pour tout le monde. 

Mes chroniques des autres romans de Jenny Colgan

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