Se sentir comme dans Swift and Saddled
Résumé
Après un divorce désastreux, Ada Hart débarque à Meadowlark pour la mission la plus importante de sa vie : la rénovation d’une maison d’hôtes. C’est le projet qui lui permettra de faire décoller sa carrière, de se mettre à l’abri financièrement et de ne plus jamais dépendre de personne. Mais un baiser échangé avec un inconnu dans le bar miteux de la ville fait dérailler ce plan parfait. Car Ada découvre le lendemain que cet homme mystérieux n’est autre que Weston Ryder… son employeur.
Une lecture hors saison mais pas hors propos
Je me suis fait avoir par la fin du premier tome, persuadée que Swift and Saddled se déroulerait à l’automne. Eh bien non : on est en avril, et j’avoue que j’ai eu un petit pincement en réalisant que mon décor mental n’était pas le bon. Mais Ada, l’héroïne, a rapidement balayé cette frustration. Au milieu d’une scène complètement folle, elle cite l’un de mes tubes préférés des années 2000. J’ai su à ce moment-là que ça allait le faire, peu importe la saison. Parce que ce Swift and Saddled m’a offert exactement ce dont j’avais besoin : de la légèreté, de la sincérité, et cette petite dose de vulnérabilité qui rend la lecture plus humaine. Tant pis pour les feuilles rouges, le vent froid et les plaids. J’ai eu les émotions, et c’est bien ce qui compte.
« L’insécurité était profondément enracinée en moi, car je possédais un cerveau qui me donnait parfois l’impression de ne pas m’appartenir. »
Des mots qui résonnent fort
J’ai eu du mal à choisir la citations, parce que certaines phrases m’ont vraiment percutée. Lyla Sage parle de la santé mentale avec une justesse rare. J’ai retrouvé chez Wes ce besoin de structure pour fonctionner, cette discipline presque vitale pour maintenir l’équilibre. Le sport, la créativité, la routine. Tout ce qui aide à faire taire le chaos intérieur.
Et Ada… Elle agit parfois trop vite, prend des raccourcis, mais quand on connaît son passé, tout devient plus clair. C’est une héroïne cabossée, drôle, mais surtout profondément humaine. Leurs blessures se répondent, et c’est ce qui rend leur relation si touchante.
Une romance mieux dosée et pleine de tendresse
Du coup, je peux dire que ce deuxième tome m’a beaucoup plus convaincue que le premier. La romance est plus équilibrée, les scènes intimes mieux écrites et plus respectueuses. J’avais été dérangée dans Done and Dusted par la banalisation du non-port du préservatif. Ici, l’autrice rectifie le tir, et c’est appréciable. J’ai aussi adoré retrouver Riley, la fille de Gus, que j’espère revoir dans le tome suivant. Et surtout, j’ai été émue par les passages consacrés à la famille Amos. La manière dont Wes parle de sa mère, la relation avec son père et la fierté qui lie les enfants entre eux ont su me toucher.
Et puis, il y a cette touche Taylor Swift que j’adore trouver dans les romans. Ce symbole de girlhood, de solidarité, de fun et de force féminine. L’autrice le dit avec beaucoup de justesse : mépriser Taylor Swift, ce n’est pas une opinion musicale, c’est souvent une forme de misogynie intériorisée. Et j’ai applaudi en silence en lisant ça.
Au final, ma seule petite déception est anecdotique. C’est que j’ai lu ce roman au mauvais moment de l’année. J’imaginais les paysages flamboyants du Wyoming à l’automne, pas les restes de neige du mois d’avril. Mais c’est un détail purement personnel. Swift and Saddled m’a donné envie de lire la suite, bientôt, mais en étant vigilante cette fois à le lire au bon moment de l’année, quitte à patienter !
La saga Rebel Blue Ranch :
Mes avis sur les tomes de la saga :
- Tome 1 – Done and Dusted
- Tome 2 – Swift and Saddled
- Tome 3 – Lost and Lassoed – dans ma WL du printemps
- Tome 4 – Wild and Wrangled – dans ma WL du printemps
