Le talisman du loup

Résumé

Dans la forêt vivait un loup. Ce loup avait un secret. Laissez-vous envoûter par ce conte fantastique où s’entremêlent le mystère, la magie et la puissance de l’amitié.

Ma note

3/5

Une qualité de plume indéniable

Au printemps, avec Evan, 10 ans, nous avions lu La magicienne de Myriam Dahman. Comme nous avions beaucoup ce texte, en cet automne, on s’est tourné vers Le talisman du loup, toujours grâce à la médiathèque. La couverture et le contenu sont parfait pour cette ambiance si particulière de la saison, ce qui nous a plu. Mais dans l’ensemble, on était moins emballé que la première fois. Pourtant, c’est un conte d’une poésie indéniable, avec une qualité de plume très douce. 

"Loin, très loin dans le Nord s’étendait une forêt sombre et oubliée. De vieux pins enchevêtrés protégeaient ses mystères. Au-dessus de leurs cimes se dressait une montagne, et de leurs branches enlacées montait un murmure sans fin. Dans cette forêt vivait un Loup. Sa fourrure était noire comme l’écorce après la pluie, ses yeux dorés comme la Lune. C’était le plus grand loup que la Terre ait jamais porté, et tous les animaux de la forêt le craignaient."

Des illustrations superbes

Il faut savoir que l’illustrateur n’est pas le même. C’est Clément Lefèvre qui a réalisé l’esthétique de La Magicienne. Ici, il s’agit de Julia Sarda. On a beaucoup aimé l’ambiance en général, et les couleurs de la forêt en cette saison. D’ailleurs, gros coup de coeur pour la couverture, qui m’a complètement fait craquer quand je l’ai vu ! Donc du côté des dessins, on valide a 100%, et c’est une illustratrice vers qui je vais me tourner à nouveau. 

Un enfant gêné par l'aspect romantique

Le récit, lui, a été co-écrit entre Myriam Dahman et Nicolas Digard, ce dernier s’ajoutant à l’équation. Evan m’a beaucoup surprise, puisqu’à la fin de la lecture il a été assez embêté par la part « amoureuse » du récit. Il ne comprenait pas pourquoi les protagonistes doivent toujours s’aimer d’un amour romantique. Il se questionnait sincèrement sur cette idée que le loup et la femme pouvait tout à fait être amis, pourquoi absolument le transformer en amour ? J’ai eu un doute et en cherchant un passage clair, en effet, on parle « d’objet de désir » en parlant de la jeune femme. Tout du moins l’a-t-il interprété de cette manière. A-t-elle seulement un nom ? Je rejoins donc Evan sur le côté inutile (encore) d’une romance qui n’avait pas a en être une. Dommage ! Reste qu’il est très beau ! 

Sur la blogosphère

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2 commentaires

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