Les sorcières du phare en urbex
Résumé
Un phare, situé au sommet des falaises d’une île d’Ecosse, est la scène d’événements terribles et mystérieux qui conduisent à une chasse aux sorcières. Des siècles plus tard, Liv Stay s’installe sur l’île avec ses trois filles. Après quelques mois, Clover et Shapphire disparaissent sans explication. Vingt années passent et l’une des soeurs de Luna réapparaît, mais elle n’a pas du tout changé.
Un cadeau bien choisi
C’est ma meilleure amie Marielle qui m’a offert ce roman pour mon anniversaire en 2024. Elle m’avait promis deux minutes trente de craquage illimité à Cultura, et comme je n’avais choisi que des poches, elle m’a poussée à prendre un grand format. Mon choix s’est naturellement porté sur Les sorcières du phare, car je savais déjà que j’irais en Écosse cette année-là. J’ai d’ailleurs lu ce roman en superposant ses paysages à mes souvenirs de Dornoch, où j’avais découvert la pierre du bûcher de la dernière sorcière exécutée du pays. L’île imaginée par C. J. Cooke s’est ancrée sans effort dans ces lieux déjà chargés d’histoire.
"Tout ce qui se trouve au-delà du réel est terrifiant."
Une atmosphère parfaite pour la saison
Ce roman avait tout pour me plaire, et il s’est révélé parfait pour octobre. Une partie de l’histoire se déroule pendant la fête de Samhain, et l’ambiance générale correspond totalement à la période d’Halloween. J’ai particulièrement aimé le rythme soutenu, les chapitres très courts et l’alternance des points de vue entre trois femmes d’une même famille. Cela donne une lecture fluide et prenante, où les presque 100 chapitres s’enchaînent sans effort. Le twist final m’a plu, et l’ambiance brumeuse, mêlant folklore et drames familiaux, a parfaitement fonctionné sur moi.
Une lecture prenante malgré ses faiblesses
Mais, pour autant, je n’ai pas trouvé ce roman exempt de défauts. Certains rebondissements m’ont paru forcés, conçus pour faire avancer l’intrigue plus que pour en renforcer la cohérence. Quelques réactions de personnages, notamment celles de Luna face aux institutions alors qu’elle en fait partie, manquaient de crédibilité. Et si le ton se voulait parfois adolescent à travers Sapphire, cette légèreté débordait dans des passages où elle ne devrait pas être. Malgré tout, j’en garde un bon souvenir, plus pour son ambiance et son rythme que pour la profondeur de son intrigue. Une lecture d’automne agréable, sans être inoubliable.

bonjour, comment vas tu? j’adore ta mise en scène! passe un bon dimanche et à bientôt!
Merci beaucoup !
Je l’avais tellement aimé que je crois que je suis passée à côté de ses faiblesses sans les voir 🙂
Je comprends, franchement le rythme était hyper prenant ! Je l’ai prêté à ma maman par contre qui l’a abandonné.
J’avais vraiment beaucoup aimé ce roman, j’en garde un super souvenir !
C’est ce que Samarian m’avait dit, je me souviens 😀