Le mot qui arrêta la guerre
Résumé
Au petit matin, quand le soleil étend ses rayons, que les grues s’envolent vers le ciel et que les carpes se réveillent, le lac Yamagata est le plus bel endroit de la Terre. C’est là que Seï y trace ses plus jolies calligraphies, c’est là que son frère Shigeru y fait ses plus vivants origamis. Mais voilà que le daimyô déclare la guerre à son voisin. Tout homme âgé d’au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière. Shigeru devra partir et peut-être mourir. Le jeune Seï va alors tout tenter pour convaincre le daimyô de renoncer à cette guerre. En trois jours, il peindra trois calligraphies. Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère.
Ma note
Rituel du dodo
Cela faisait un petit moment que je n’avais plus chroniqué d’album par ici ! Enfin, en réalité, je ne chronique pas grand-chose en ce moment. Si vous me suivez sur Instagram vous savez que je ne pense qu’à Taylor Swift, et que je suis incapable de me concentrer sur un livre. L’avantage d’avoir son filleul à la maison, c’est les petits rituels. Notamment la lecture pré-dodo. Evan a 10 ans, et il adore qu’on alterne. Il lit la page de gauche et moi celle de droite. Nous avons donc lu ensemble Le mot qui arrêta la guerre. Et pour le coup, avec un petit bout qui n’y connait rien en phonétique japonaise, ça n’a pas été facile !
"Notre bien-aimé daimyô a décidé d'entrer en guerre contre son voisin. Tout homme âgé d'au moins seize ans devra se présenter au palais dans un délai de trois jours, pour s'enrôler dans l'armée. Préparez-vous, c'est un ordre !"
Une phonétique parfois complexe
Clairement, Evan a choisi cet album pour sa couverture. Il a un attrait pour les mangas récemment, c’était une sorte de petite introduction à leur univers graphique. Mais Le mot qui arrêta la guerre est bien un conte, sous forme d’album jeunesse. A travers ses pages, nous en apprenons beaucoup en peu de temps sur la culture nippone. Tant d’un point de vue historique, avec un daimyô et ses sujets. Que d’un point de vue culturel avec des origamis et de la calligraphie. Nous découvrons leur beauté, ainsi que la légende des 1000 grues qui garantissent un voeu. Je crois que toutes ces informations concentrées étaient un peu complexes pour un enfant qui n’y connaissait rien du tout, tant phonétiquement qu’au niveau des informations. Mais cela nous a permis de bien échanger sur le sujet et il aura appris pas mal de choses sur le Japon !
Des illustrations somptueuses
Ce qui a aussi permis une vraie plongée dans la culture de ce pays, ce sont clairement les illustrations. A travers un dessin magnifique, nous découvrons de nombreux éléments historiques nippons. Les enfants portent des Geta et des yukata. Ils vont au lac voir des carpes, qui reflète le mont Fuji. Le roi et ses sujets portent des habits de nobles, avec la coiffe traditionnelle. Les outils de calligraphie sont joliment mis en valeur. Le temple et l’architecture de la ville permettent vraiment de s’y projeter, également. Et évidemment, les cerisiers sont en fleurs. A la fin de l’ouvrage, on peut en apprendre d’avantage sur les différentes références que l’on va trouver dans le Mot qui arrêta la guerre. Et pour ma part, je l’ai beaucoup apprécié. Je pense simplement qu’il est surtout adapté à un niveau intermédiaire, tant en lecture qu’en culture japonaise.
J’aime beaucoup Audey Alwett, je me note celui-ci pour la médiathèque !
Je ne connaissais pas cette autrice ! Je découvre, mais je vais m’y pencher d’avantage 😀