La magie de la peur

Résumé

Désavoué par son père qui ne se résigne pas à le voir obèse, Jamère, dont la famille vient en partie d’être décimée par la peste ocellionne, part de Grandval avec l’intention de poursuivre son destin de fils militaire. Enrôlé dans le régiment stationné à Guetis, il est assigné au cimetière de la ville où il affronte la magie et la peur qu’engendrent les montagnes occupées par les Ocellions.

Ma note

5/5

La grossophobie au centre de La magie de la peur

Notre lecture commune du Soldat Chamane de Robin Hobb continue, avec Carnet Parisien. Et je termine ce tome 4, La magie de la peur, ultra intriguée. Le cliff-hanger de la fin n’est pas insupportable, mais trop de portes sont à présent ouvertes pour que je n’ai pas envie de lire la suite ! C’est évident, je me suis attachée à Jamère. Et dés le début, j’ai sentie qu’on partait sur un périple de galères. La grossophobie était déjà bien introduite dans le Le fils rejeté, mais là, les réactions dépassent l’entendement. Et pourtant, on sait qu’elles ont réelles. L’autrice ne fait que dépendre ce que tant de personnes subissent. Elle sait vraiment nous mettre à sa place. Pour la première fois de ma vie j’ai, d’ailleurs, pris conscience de la notion « d’obligation morale » dans cette discrimination. J’ai été profondément heurtée par cette clarté… parce que j’ai été élevée avec. 

"Chaque saison doit finir par céder la place à la suivante."

Immersion totale

Au fil des pages, on change doucement de cadre. J’ai aimé cette nouvelle ambiance. Robin Hobb nous montre toujours les différentes facettes de ses univers : la ville, les bourgades et la campagne. Et bien sûr, une incursion dans les classes sociales, que ce soit en aristocratie, dans les milieux plus modestes, mais aussi les affres de la pauvreté. C’est vraiment comme si j’y vivais, j’ai l’impression de pouvoir me représenter les champs, les batisses, le gens au milieu… j’adore ! Ce passage chez les gens démunies de la campagne m’a aussi ouvert les yeux sur la valeur que nous portons à l’argent. Et que vraiment, ça ne se mange pas, ça ne tient pas chaud… si on n’a nul part où le dépenser, ce n’est rien d’autre qu’un bout de métal. Quelle prise de conscience ! 

Arrivée en milieu de saga​

En entamant La magie de la peur, je me suis rendue compte qu’une fois terminé, nous serions arrivées à la moitié de la saga. J’aime tant que ça me rend déjà nostalgique ! Mais surtout, j’ai fait le constat que le tome 1 est une longue mais dynamique introduction à l’univers. Dans cette deuxième intégrale, Robin Hobb répond déjà à quelques questions que je me posais, mais elle pose surtout les jalons des réponses. J’ai hâte d’en savoir plus sur les Ocellions et leur impact sur les Gerniens. On commence à entrevoir ce qui arrive au jeune homme. Mais quelle solution ? J’ai hâte de reprendre la suite et de vous en parler ! 

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