La jeune fille sur la falaise

Résumé

Pour échapper à une récente rupture, Grania Ryan quitte New York pour aller se ressourcer en Irlande auprès de sa famille. C’est là, au bord d’une falaise, qu’elle rencontre Aurora Lisle, une petite fille qui va changer sa vie. En trouvant de vieilles lettres datant de 1914, elle se rend compte du lien qui unit leurs deux familles. Les horreurs de la guerre, l’attrait irrésistible du ballet, le destin d’un enfant abandonné, ont fait naître un héritage de chagrin, qui a tour à tour marqué chaque nouvelle génération.
C’est finalement l’intuition d’Aurora qui leur permettra de se libérer des chaînes du passé, et d’aller vers un futur où l’amour triomphe sur la perte.

Ma note

5/5

Mon autrice préférée

J’aimais déjà Lucinda Riley d’amour avant de terminer ce roman. Je l’aimais déjà avant de l’avoir rencontré. Puis j’ai eu la chance de la rencontrer, et ensuite de lire cette perle. Maintenant je l’adule, et elle se place, sans aucun doute, en tant qu’autrice préférée de mon cœur. Quelle tristesse de savoir qu’elle ne nous offrira plus rien de sa plume. Je pense que je donne le ton de cette chronique. 

J’aime énormément la façon qu’elle a de nous faire ressentir. Peu importe le sentiment, que ce soit de l’amour, de la joie, de la tristesse, même de la douleur ! En refermant le livre, j’ai eu un tout petit peu mal, physiquement, de devoir quitter Aurora. Et ce genre de lecture me marque à vie. Elle m’emporte, me permet de m’évader tout du long de la lecture et de ne penser à rien d’autre. Les personnages y sont pour beaucoup. Ils prennent vie dans notre esprit. Et je voyais le petit atelier qui donnait sur la falaise, je m’imaginais Aurora danser, et Grania lire les lettres que sa mère lui a donné.

"J'aimerais pouvoir dire que nous avons tiré les leçons du passé. Pourtant, les hommes regardent rarement derrière eux, jusqu'à ce qu'ils reproduisent les mêmes erreurs, mais alors il est trop tard car leur opinion ne compte plus."

Un réalisme qui me touche

Parce qu’encore une fois, Lucinda Riley propose des sauts dans le passé. Elle nous emmène dans l’Angleterre en guerre, la première ainsi que la seconde guerre mondiale. Elle nous démontre que l’amour peut triompher plusieurs fois, mais pas toujours de tout. Si parfois j’ai ressenti un tout petit manque de réalisme, cela ne m’a pas du tout dérangée dans ma lecture. Parce que c’est compensé par d’autres moments où rien n’est enjolivé. La perte d’êtres chers est, malheureusement, bien présente, tout comme dans la vie réelle. Et Grania ainsi que son arrière-grand-mère n’y ont pas échappé. On sent la recherche historique, et, au contraire d’autres lectrices, je n’y ai jamais vu de facilités. Surtout pour la fin.

Une fin marquante

En fait, je me dis toujours que la fin d’un roman est décisive. C’est cette impression là qu’on emporte avec soi, une fois le livre rangé dans la bibliothèque. Et je ne pense pas que cette fin ait été aisée à écrire. Elle est extrêmement touchante, mais aussi douloureuse. En tous cas, elle l’a été pour moi. Mais elle marque. Et lorsque j’ai fermé le roman, je l’ai serré contre mon cœur, qui était un peu pincé, en me disant que je ne voulais pas quitter l’Irlande, ni cette enfant, ni Grania, ni la falaise… Il n’y avait plus rien à dire, toutes les questions trouvent leurs réponses, et pourtant, je ne voulais pas que ce soit terminé.

Cette chronique de La jeune fille sur la falaise a initialement été publiée sur mon ancien blog.

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