Belle de gris
Résumé
Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.
Ma note
Changement de point de vue
On retourne a Grisaille, avec la Belle de gris ! Dans ce deuxième tome des Soeurs Carmine, nous retrouvons Tristabelle, l’ainée de la fratrie. L’histoire se concentrant sur elle, nous entrons dans ses pensées les plus sombres, mais également les plus contrôlées et assumées. Quelle force de la nature ! Quelques touches de Merry suffisent pour souligner le côté sociopathe de la plus belle femme de la ville. Et pourtant, j’ai appris à l’apprécier, à travers son humour, notamment, mais aussi sa confiance en soi.
"La séduction doit demeurer un choix, jamais un dernier recours ! Mais allez faire changer d'avis vos parents..."
Toujours aussi addictif
Je vous parlais du tome 1, Le complot des corbeaux, jeudi, mais c’était une chronique rétro que j’avais publié sur mon ancien blog. En effet, je l’ai lu à Halloween en 2020, donc j’admets ne pas très bien m’en souvenir. Par contre, je peux tout à fait me projeter à nouveau dans mon moment de lecture à Bruxelles, et mon enthousiasme est encore très vif dans mon esprit également. Ici, rebelotte, j’ai immédiatement été happée dans l’histoire.
A hurler de rire
L’écriture est fluide, mais elle est surtout très drôle. Dans Belle de gris, je riais comme une concierge derrière son rideau de fenêtre. Le regard perçant et la langue cynique de Tristabelle déteignent très rapidement sur nous. Et cette jeune femme est pleine de défauts, mais ils font justement tout son charme. Au final, elle est surtout hyper attachante ! Je me garde le tome 3, que je n’ai pas encore dans ma PAL, pour Halloween 2023, et j’espère avoir l’occasion de revoir Ariel Holzl jusque là. Eh oui, j’ai Le complot des corbeaux et Belle de Gris en versions dédicacées, il me faudra donc le troisième également sous cette forme !
[…] La chronique a été publiée sur mon nouveau blog. Vous y retrouverez également mon avis du tome 2. […]
[…] * Sorbet kiwi […]