L'ange de Marchmont Hall
Résumé
Trente ans ont passé depuis que Greta a quitté Marchmont Hall, une magnifique demeure nichée dans les collines du Monmouthshire. Lorsqu’elle y retourne pour Noël, sur l’invitation de son vieil ami David Marchmont, elle n’a aucun souvenir de la maison – le résultat de l’accident tragique qui a effacé de sa mémoire plus de vingt ans de sa vie. Mais durant une promenade dans le parc enneigé, elle trébuche sur une tombe. L’inscription érodée lui indique qu’un petit garçon est enterré là. Cette découverte bouleversante allume une lumière dans les souvenirs de Grace, et va entraîner des réminiscences. Avec l’aide de David, elle commence à reconstruire non seulement sa propre histoire, mais aussi celle de sa fille, Cheska…
Ma note
Un dynamisme a toute épreuve
J’ai dévoré ce roman de presque 600 pages en deux jours à peine. Il m’était absolument impossible de m’arrêter. J’ai trouvé le rythme de cette histoire de Lucinda Riley vraiment agréable. Tout d’abord, nous découvrons la jeune Greta, ce qui permet de mettre en place le cadre historique. Le roman débute en 1945, juste après la Seconde Guerre Mondiale, et le récit s’étire jusque dans les années 1980. La dynamique alterne entre le passé, qui s’étend sur de nombreuses années, au présent, en 1985, la veille de Noël. Il est donc parfait pour le Cold Winter Challenge si vous êtes à la recherche de lectures ! Bref, on passe de passages calmes à des moments de suspens incroyables, lors desquels mon cœur s’est mis à battre a 100 à l’heure. J’étais complètement subjuguée par ma lecture. L’intrigue familiale se met doucement en place, et certains éléments sont passés sous silence pour nous intriguer jusqu’au bout. Le destin de Cheska m’a complètement fasciné ! Que s’est-il donc passé dans sa vie ? Parfois, l’histoire prend même des petits aspects de thriller, complètement haletant ! Les 150 dernières pages notamment m’ont tenu en haleine, ne me laissant aucun répit. Il fallait que je sache !
"Or, si deux personnes s'aiment, il faut qu'elles soient ensemble."
Des personnages travaillés
Cela est notamment dû à la psychologie des personnages, qui est très précise. Difficile de ne pas s’attacher à eux au départ, que ce soit David ou Greta, que j’ai trouvé très touchants. Et puis, impossible de ne pas être choquée de leur évolution ! On ne reconnait pas la Greta que l’on a rencontré au début. Et en même temps, on est dans la même position que David, on l’aime, simplement. Et puis rebelote avec sa fille ! Alors que nous rencontrons une Cheska adorable, nous savons qu’elle a certaines difficultés. Puis elle évolue, de façon crescendo, et cela ne semble pas s’arrêter. Pour avoir côtoyé, bien que de façon brève, des personnes dans une situation similaire à celle de Cheska, j’ai été secouée par la précision avec laquelle l’auteure traite le sujet. Pour ne pas spoiler je ne révèle pas lequel, mais cette thématique est difficile, et en faire un personnage principal de roman est courageux. C’est ce qui pourrait rendre la lecture difficile, je pense, mais pour ma part, j’ai complètement adhéré.
Une saga familiale réussie
L’Ange de Marchmont Hall propose une intrigue familiale sur plusieurs générations très complexe. Elle est pleine de secrets et de tourments, bien comme je les aime. On est pourtant loin du ton de la saga des Sept sœurs, que j’adore de tout cœur. Ici, on est plus proche de La Belle Italienne. D’ailleurs, j’ai très souvent eu envie de chercher un coupable à tout cela, en me forçant à me souvenir à quel point les humains répètent des erreurs, et s’enlisent dans des cercles vicieux. J’ai eu l’impression de ressentir cet amour et en même temps le fardeau que porte David tout au long du roman. Et c’est drôle, mais c’est à lui que je me suis le plus identifiée ! J’aurai pris exactement les mêmes décisions que cet homme, généreux et bon, mais qui n’aspire qu’à penser à lui. C’est un peu prétentieux à dire de cette façon, mais c’est ce que je ressens pour ma famille. Le temps de deux jours, Greta et Cheska sont devenues les êtres les plus proches de moi. Lucinda Riley a encore une fois fait chavirer mon cœur, et son talent n’en est que confirmé. Un vrai coup de cœur comme je les adore.
Cet article a initialement été publié sur mon ancien blog.
Quelle belle photo avec un bon cappuccino, ou chocolat viennois, ne ne sais pas.
L’ange de Marchmont Hall est mon roman préféré de Lucinda Riley, j’ai un peu oublié l’histoire, mais j’avais vraiment été prise aux tripes aussi. Je le relirai un jour.
C’était un Toffe Nut Latte très exactement 😀 Comme toi, je le relirai un jour, comme tous les romans de Lucinda <3
[…] Cette chronique a été publiée sur mon nouveau blog. […]
Voilà une chronique où l’on sent le plaisir que tu as eu à découvrir cette œuvre. Mon avis est moins enthousiaste que le tien à son sujet, cependant je reconnais sans peine la finesse psychologique dont fait preuve l’autrice. David est très touchant dans son dévouement ; aussi aurais-je aimé que la fin soit plus développée, je l’avoue.
J’aime tout ce que fait Lucinda Riley, je suis tout particulièrement sensible à son style 🙂 Mais je comprends que ce ne soit pas le cas tout de le monde et qu’on y voit des défauts 🙂