La belle italienne
Résumé
Rosanna Menici n’est qu’une petite fille lorsqu’elle rencontre Roberto Rossini, l’homme qui va changer sa vie. Dans les années qui suivent, leurs destins vont être liés par leur extraordinaire talent de chanteur d’opéra et par leur amour obsessionnel l’un pour l’autre – un amour qui affectera leurs vies et celles de leurs proches. Mais, comme Rosanna le découvrira progressivement, leur union est hantée par des événements passés… Le parcours de Rosanna nous emporte des ruelles de Naples au monde prestigieux des plus grandes salles d’opéra.
Ma note
Des personnages si humains
Chez Lucinda Riley, au-delà de sa plume, ce sont ses personnages qui me transportent. J’ai absolument adoré Rosanna, dés petite. Pour son courage, son franc parler. Mais aussi sa douceur et son amour inconditionnel à la musique et ses proches. J’ai aimé son frère, Luca, profondément. Car il est pour moi un des personnages les plus travaillé et les plus abouti de cette histoire. Tant dans sa douceur, dans sa gentillesse que dans sa vulnérabilité.
Et bien sûr, il y a Roberto. Il est certainement le plus complexe de tous les acteurs de la vie de Rosanna. Pendant toute ma lecture, et même maintenant, je suis tiraillée. Entre l’adorer pour son talent, son charisme, sa confiance. Et le détester pour son égoïsme profond, et finalement, pour sa part d’humanité. Il reste tout de même un peu le cliché de l’italien séducteur. Mais il est tellement plus ! Le talent de l’autrice, c’est aussi cela : j’ai ce sentiment de ressentir la même chose que la jeune femme pour Roberto.
"Avec ce premier baiser, nous savions que nous avions scellé notre sort, que c'était notre destinée d'être ensemble, quel qu'en soit le prix."
Un voyage haut en couleurs
En refermant La belle italienne, j’ai l’impression d’avoir vécu la vie de Rosanna en deux jours. Je n’ai pas toujours approuvé ses choix, ni ceux de Roberto. Mais je me suis vraiment sentie comme une amie à qui l’on confierait sa vie. J’ai aimé la passion des protagonistes pour la musique, pour l’opéra tout particulièrement. J’ai eu l’impression de voyager avec eux de salles en salles, de visiter les pays. Et d’apprécier chaque note au point qu’en écrivant cette chronique, je roule les R dans ma tête en écrivant les prénoms des personnages.
Un coup de coeur
La Belle Italienne, c’est l’histoire d’un succès incroyable, mais aussi d’une passion foudroyante. Et bien qu’il n’arrive pas à la cheville de mon amour pour la saga des Sept sœurs, peut-être parce qu’il me manque le côté mystérieux, j’ai eu un coup de cœur pour ce magnifique roman. Si seulement je pouvais prendre l’avion pour Milan immédiatement, bien que l’histoire débute à Naples. J’aimerais rencontrer Luca, de voir Nico jouer dans un parc, d’entendre Rosanna chanter en pleurant d’émotions. J’ai envie de vivre cette histoire encore et encore.
Cette chronique a initialement été publiée sur mon ancien blog. Retrouvez bientôt toutes mes chroniques de Lucinda Riley ici !
[…] Cette chronique a été publiée sur mon nouveau blog. […]