Amour Minuscule Radice Turconi

Résumé

Iris est d’origine argentine ; Ismail, syrienne. Ils s’aiment, vivent en Italie et forment le couple idéal. Mais alors qu’Ismail part en voyage pour régler des affaires familiales, la guerre éclate en Syrie. Pris dans la tourmente, il se bat pour rentrer au pays. Dans le même temps, Iris, elle, découvre qu’elle est enceinte. Mais la communication entre eux est rompue… Comment savoir si Ismail est encore en vie et s’il va pouvoir un jour revenir ? Comment lui annoncer qu’il va être le père de cet « amour minuscule » qui pousse dans le ventre d’Iris ?

Ma note

2/5

Un abandon

Il est vraiment rare que j’abandonne un livre. Et malheureusement, ce fut le cas pour Amour minuscule. Je n’avais d’ailleurs pas envie de terminer le mois sur une déception, j’ai donc décidé de publier deux BD du mardi ! Pourtant, à la base, celle-ci avait tout pour me plaire. Tous  les ingrédients étaient réunis, je trouve ça dommage (pour moi). D’un point de vue esthétique, d’ailleurs, je la trouvais parfaite pour clôturer cette Saint-Valentin et débuter le printemps, donc c’est vous dire que les illustrations et les couleurs m’ont plu. 

"Ah, la nostalgie. Elle nous entraîne en arrière avec elle : pas parce que le passé a plus de sens que le présent, mais parce ce que c'est là que le présent cherche ses racines. La nostalgie donne de la valeur au moment où ce "ici et maintenant" a été semé dans notre vie."

Un début raté

C’est donc en terme de scénario qu’Amour minuscule ne m’a pas plu. Dés le début, les bonds dans le temps m’ont perdus. Ils ne sont pourtant pas très longs. Mais comme je ne connaissais pas encore les différents protagonistes, j’étais perdue d’emblée. Il me faut toujours un petit moment pour entrer dans un récit et ces sauts temporels me bloquaient. Ajoutons à cela un texte trop petit à mes yeux, et le charme était déjà rompu alors que je venais de débuter ma lecture. 

Trop lent pour moi

L’histoire se passe à moitié en Italie, et à moitié en Syrie. Le récit nous rappelle que les pays du Moyen-Orient ont une culture très riche et qu’ils subissent l’ordre imposé par les talibans. En général, les textes humains sur ces sujets me touchent tout particulièrement ! Mais là, j’ai trouvé cela contemplatif et long. Les protagonistes vivent dans leurs souvenirs, c’est très lent. J’ai carrément sauté des passages, avant d’abandonner complètement. Alors oui, on ressent vraiment l’attente du retour d’Ismail pour Iris, mais pas comme je l’attendais. Tant pis, ce n’était tout simplement pas pour moi, mais il a plein de bons avis sur Livraddict et une note 17/20. Qui sait, il vous plaira peut-être !

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