Tristan et Yseut, le roman, devant l'île Tristan de Douarnenez
Résumé
Seigneurs, vous plaît-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? C’est de Tristan et d’Iseut la reine. Ecoutez comment à grand joie, à grand deuil ils s’aimèrent, puis en moururent un même jour, lui par elle, elle par lui. Aux temps anciens, le roi Marc régnait en Cornouailles…
En terres bretonnes (sur un rythme de Manau)
Tristan et Yseut, c’est cette lecture que j’ai faite presque à contre-coeur. Je l’ai commencé en audio dans la voiture et, je vais pas vous baratiner, monsieur Kiwi et moi avons failli nous endormir plusieurs fois. Heureusement qu’elle était disponible gratuitement en ebook, si déjà j’avais cramé un crédit audible ! Oui, on peut déjà dire que je me suis forcée mais j’avais une bonne raison : j’allais sur l’île Tristan à Douarnenez grâce à une de mes meilleures amies: La sardine en boîtes ! Il me fallait donc découvrir ce récit de passion et de mort, le Roméo et Juliette breton, qui a traversé les siècles et est devenu une légende française bien connue.
« Les amants ne pouvaient ni vivre ni mourir l’un sans l’autre. Séparés, ce n’était pas la vie, ni la mort, mais la vie et la mort à la fois. »
Une visite rythmée par la marée
Néanmoins, je n’ai pas découvert l’île Tristan avec un autre regard, une fois le roman terminé. Mais la visite vaut le détour. Il faut que la marée soit basse pour pouvoir traverser, sur un chemin un peu visqueux. A la queue leu leu, une bonne vingtaine de touristes avancent prudemment pour atteindre la rive opposée. Et puis une fois sur l’île, c’est une balade entre les arbres, les sentiers ombragés et les points de vue incroyables sur la baie de Douarnenez ! Les couleurs étaient vibrantes, et j’ai fait des photos de tout. Et puis assez rapidement, après le manoir, le guide (obligatoire) nous montre un vieil arbre : celui qui symboliserait la tombe de Tristan et Yseut. Après, on y croit… ou pas. J’avoue que je ne crois pas à un arbre qui traverserait le temps, désolée !
+1 pour la culture G
Bon, vous l’aurez compris, la lecture du roman de Joseph Bédier ne m’a pas marqué. Alors que l’île oui, c’est pour ça que ma photo met l’accent sur celle-ci. J’ai trouvé le texte trop lent, parfois confus et je n’ai pas réussi à m’attacher à nos protagonistes (en même temps, contrairement à Roméo, pas de Leonardo Di Caprio pour préparer le terrain aussi). Ce n’est pas un roman que je relirai, c’est certain. Mais ma culture générale s’en voit enrichie. Après, même si j’ai aimé l’île Tristan, j’ai préféré Brocéliande, que j’ai visité à l’automne. Et là-bas, l’ambiance était bien plus intense. A la décharge de l’île Tristan, c’était une superbe excursion d’été, avec de magnifiques points de vue !
J’ai enrichie cette chronique depuis mon premier article sur l’ancien blog.

Je l’avais lu au lycée et l’avais apprécié sauf la fin étant team happy end 🙂
Mais ce n’est pas le classique le plus palpitant…
Ahah on est d’accord, et il n’est pas marquant je trouve.
[…] Mon avis : Ma chronique complète est disponible sur mon nouveau blog : sorbetkiwi.fr […]